Quelques Minutes Après Minuit

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Auteurs : Patrick Ness - Jim Kay
Relié : 215 pages
Editeur : Gallimard Jeunesse
Sortie : 20 avril 2012
Prix : 18 €


"Depuis que sa mère est malade, Conor redoute la nuit et ses cauchemars. Quelques minutes après minuit, un monstre apparaît, qui apporte avec lui l'obscurité, le vent et les cris. C'est quelque chose de très ancien, et de sauvage. Le monstre vient chercher la vérité."


 J'avais entendu parler de ce livre à l'époque où le film est sorti, puis plus rien. Je l'ai trouvé il y a deux mois à Cash pour un seul petit euro, je me suis jetée dessus.

Je ne savais pas où je mettais les pieds, je ne savais pas du tout de quoi il parlait, je savais seulement que c'était jeunesse, et un jeune garçon était impliqué. C'est tout.
Aujourd'hui je l'ai terminé, et je pensais honnêtement ne pas avoir spécialement aimé ce livre, mais finalement, la fin m'a laissé une autre impression.

On fait donc la connaissance de Conor, jeune garçon de 12 ans dont la maman est très malade. Toutes les nuits à 00h07, un monstre apparaît dans ses rêves, il lui raconte, au fur et à mesure des nuits, trois histoires. La quatrième, ce sera à Conor de la raconter au monstre.

Au début, je ne comprenais pas, je ne voyais pas du tout ce que cette histoire de monstre allait apporter, et je m'ennuyais. C'est un livre jeunesse, je l'ai ressenti, mais finalement, la moralité de l'histoire est "belle", si je peux me permettre ce mot, et à la fin, j'ai compris tout le livre.

Il est ici question de maladie, la mère de Conor est atteinte du cancer, et est très mal en point. La maladie est alors traitée d'une façon différente ici, et on ressent ce que ressent ce petit garçon qui risque de perdre sa maman si jeune.

Lorsque je suis arrivée sur la fin, peut-être 30 pages avant, je ne me rendais pas compte que j'étais si impliquée dedans jusqu'à ce que des larmes se mettent à pointer le bout de leur nez au coin de mes yeux. Il est triste sans vraiment l'être, et je pense que les personnes dont un proche ont eu cette maladie, peuvent s'y reconnaître. Finalement, lorsque Conor allait voir sa mère à l'hôpital, je me suis revu moi, allant voir mon grand-père en 2010. Je ne voyais pas l'hôpital du livre, je voyais celui où mon grand-père était.

 Mais il n'est pas un de ces livres larmoyants sur la maladie, au contraire, il peut faire du bien aux enfants dans la même situation que Conor, ils verront que tout ce qu'ils ressentent est normal, et qu'ils n'ont pas à culpabiliser. Le style est jeunesse, les enfants peuvent donc comprendre sans trop de difficulté le vocabulaire employé, ainsi que l'histoire.


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