Trois ans après ma lecture des After, et deux ans après ma lecture du premier Before, je me suis enfin replongée dans cette univers ! Après une relecture du premier tome de After, j'ai enchaîné avec une relecture du premier Before, pour continuer avec cette deuxième saison. Et finalement, depuis 2016, j'ai grandement évolué, j'ai grandi, j'avais 19 ans, j'en ai aujourd'hui 22, et ma vision n'est plus la même. Alors que je voyais, à l'époque, une histoire presque normale, je vois aujourd'hui une histoire toxique, avec un homme toxique, qui ne pense qu'à lui-même, et qui se fait un plaisir de faire souffrir la femme qu'il - soit disant - aime.

Ce tome est donc du point de vue de Hardin sur les évènements du premier tome, mais aussi du dernier. Je ne me rappelle honnêtement pas de tout ce qui s'est passé lors du dernier tome, ça m'a d'ailleurs permis de me rappeler certaines choses que j'avais complètement oublié, mais pour être complètement honnête avec vous, cet opus en m'aura rien apporté de plus.

On est dans la tête de Hardin, mais malgré ça, je ne trouve toujours pas excusable ses actes, surtout qu'il se rend compte du mal qu'il fait, et le fait quand même. J'ai, aujourd'hui, rencontré des personnes similaires, heureusement, bien moins pire que lui, mais je ne peux donc pas pardonner ce type de comportement.

Je suis aussi, aujourd'hui, bien plus exigeante dans mes lectures NA, et je trouve le vocabulaire assez pauvre. Je trouve aussi le comportement d'Hardin envers la sexualité bien cliché. Son seul fantasme tout le long est de voir sa queue entrer dans la bouche de Tessa, je trouve ça tellement malsain. Dès que la nana ouvre la bouche pour parler, bam il ne pense qu'à ça.
Mais comme je l'ai dis, mon avis est tiré de mon expérience personnelle, que je n'avais pas à l'époque où j'ai lu les premiers livres, je suis donc bien obligée d'avoir un avis différent à cause de mon vécu.

 Finalement, comme pour le premier, je ne pense pas que ce livre soit vraiment nécessaire, j'ai toujours cet avis qu'il a surtout été fait pour le business. La série marchait, donc pourquoi pas en faire encore et encore... Je pense qu'il est, bien sur, intéressant d'avoir le point de vue de Hardin, mais puisque je ne l'aime pas spécialement, du moins la moi d'aujourd'hui, en 2019, j'aurais pu m'en passer. Ce mec est obsédé par le cul c'est déconné. Enfin bon, je ne vais pas terminer cette chronique sur le mot cul, mais si vous adorez cette série, bien sur, lancez-vous dans ces deux opus, mais si vous en êtes bien loin, passez votre chemin, il est loin d'être indispensable.