Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.



Ivy est une jeune fille de 16 ans et c'est le jour de son mariage. Dans cette Amérique post-apocalyptique gouvernée par le Président Lattimer, les jeunes de 16 ans sont obligés de se marier. Mais pas à n'importe qui. La ville est divisée en deux parties depuis que le père du Président Lattimer a pris le pouvoir sur le fondateur de la ville qui n'est autre que le grand-père d'Ivy. Le côté des Lattimer a l'avantage sur les autres, ils ont de plus grandes rues, de plus grandes maisons, plus d'arbres, etc. Les jeunes filles et les jeunes hommes doivent se marier avec quelqu'un de l'autre côté. Et Ivy est destinée à Bishop, le fils du président. La petite fille du fondateur, et le petit fils du premier président réuni, ce qui en fait qu'une seule et même famille, ce qui veut dire plus de conflits, mais la famille d'Ivy en a décidé autrement. Depuis qu'ils savent qu'elle va épouser Bishop, son père et sa soeur Callie l'ont "formés" à tuer celui-ci pour prendre le pouvoir sur la ville. Mais tuer quelqu'un avec qui on vit 24h/24 n'est pas aussi facile qu'elle aurait pu le croire.

J'ai A-DO-REE ce livre ! C'est une vraie pépite, je l'ai fini en une journée, sans même m'en rendre compte. Les pages se tournent tellement vite, on veut toujours savoir ce qu'il va se passer. Il y a pas de lenteurs, l'histoire commence dès le début, et on est de suite transporté.
Après avoir enchaîné les bouquins, j'ai eu une panne de lecture, j'avais envie de lire, mais je savais que peu importe ce que je lirais, je n'aimerais pas ou je ne l'apprécierais pas à sa juste valeur. Alors je me suis dit qu'il fallait que j'achète un livre par spontanéité, et c'est ce que j'ai fait. Je ne savais pas ce que j'allais acheter en allant à la librairie, puis j'ai vu cette duologie dont j'ai beaucoup entendu parler sur la blogosphère, j'avais lu peu de critiques, et j'avais une idée vague de l'histoire, et je peux vous dire que ma panne de lecture a complètement disparue, ce livre m'a redonné envie de lire et d'apprécier un livre, il m'a remotivé. J'ai été happée par cette histoire, et je le recommande à cent pourcents.

 Les adultes font la fête à l'étage, le soir du nouvel an. Samantha veille avec Remy, son meilleur ami, sur sa petite sœur, Tabitha. Elle dort paisiblement à leurs côtés. Soudain le père Noël entre dans la pièce, attrape Tabitha et l'emporte sous leur regard impuissant. À 17 ans, Sam revient avec sa famille sur les lieux du drame. La jeune fille retrouve Remy. Ensemble, ils réalisent qu'ils ont peut-être envoyé la mauvaise personne en prison...




Samantha et Remy assistent à l'enlèvement de Tabitha "Tortue" la petite soeur de Sam, au nouvel an 1986. La police arrive sur les lieux, la recherche puis questionne Sam et Remy, les deux seuls témoins. Ils pensent avoir reconnu la personne coupable, cette même personne qui va donc se retrouver derrière les barreaux. Dix ans plus tard, la petite est toujours portée disparue mais présumée morte. Sam qui avait déménagée avec ses parents et sa grande soeur Gretchen, pour s'éloigner des souvenirs de l'enlèvement, reviennent dans leur ancienne maison, et retrouvent les mêmes voisins et les mêmes "amis". Sam a maintenant 17 ans, ainsi que Remi qui habite toujours à côté (ou en face) mais ils ne se sont pas vus depuis ces fameux évènements. Puis de fil en aiguille, comme dit dans le résumé, après s'être mutuellement racontées certaines vérités, ils vont se rendre compte qu'ils ont peut-être envoyé la mauvaise personne en prison.

Alors je suis plutôt mitigée sur ce bouquin. Pas mal de choses m'ont dérangées. Déjà, j'ai trouvé le livre long et court à la fois. Il y a moins de 300 pages alors je m'étais dit qu'il ne devait pas y avoir de longueurs mais j'ai été déçue. La première moitié du livre n'est pas terrible, le début raconte l'enlèvement mais ensuite il  a des passages qui, j'ai trouvés, ne servaient à rien. Et puis, à la fin, tout se précipite en quelques pages, et j'ai trouvé ça bâclé. Tous les passages qui n'ont servis à rien auraient pu servir à faire une meilleure fin, à mieux approfondir. Évidemment, ce n'est que mon avis, beaucoup de gens l'ont adoré. Mais par exemple, Noah, j'ai trouvé qu'il ne servait à absolument rien du tout. Et je n'ai pas compris le comportement de certains personnages. Gretchen par exemple, elle a un comportement d'ado en pleine crise de puberté malgré ses 27 ans en 1996. Et la mère, je ne l'ai pas comprise non plus.
En fait, je ne me suis attaché à aucun des personnages. J'ai d'ailleurs l'impression qu'ils n'ont pas été approfondis, ils ont plutôt été expédiés.

Enfin bref, j'en attendais peut-être un peu trop de ce livre. J'ai quand même bien aimé mais ce n'est clairement pas un chef d’œuvre de mon point de vue. J'espère tout de même aimé d'autres livres de l'auteur étant donné qu'il y en a deux qui m'attendent sagement dans ma PAL.

Ce livre raconte l'histoire de Nastya, une jeune fille qui ne parle plus depuis plus d'un an, et qui refuse de le faire pour une raison que l'on apprend tout au long des pages. Elle déménage chez sa tante à deux heures de chez elle pour changer d'environnement et de lycée. Mais elle ne veut pas être abordable, elle ne veut pas qu'on lui parle, alors elle fait tout pour repousser les gens, elle s'habille de façon provocante, se maquille de façon provocante, et se chausse aussi ainsi. Et puis évidemment, un beau garçon va changer la donne.

L'histoire comme ça, a encore l'air d'être une histoire de romance comme on a l'habitude d'en voir, et c'est certes le cas, mais je trouve que la romance n'est pas la chose principale dans ce livre, elle est d'ailleurs plutôt lente à se mettre en place, ce qui n'est pas une mauvaise chose.

Le garçon en question est Josh Bennet, un garçon pas gâté par la vie non plus, il vit seul, et ne parle pas à grand monde à part son meilleur ami, Drew. Drew qui d'ailleurs sera aussi présent que ces deux-là dans l'histoire.

Au début, j'ai eu l'impression que le personnage principal était Nastya, mais je me demande finalement si ce n'était pas Josh. La narration se fait à deux voix, Nastya et Josh, et j'ai eu l'impression qu'on en savait plus sur Josh que sur celle-ci. Quand elle prend de grosses décisions, elle ne nous en informe pas, donc on ne sait pas ce qui lui passe par la tête. Je le regrette d'ailleurs un peu, j'aurais bien aimé savoir ce qu'elle pensait à certains moments.

Ce livre m'a aussi fait beaucoup pensé à Hopeless sur pas mal de points (l'histoire des prénoms, le jogging, le fait de s'arrêter devant la maison du garçon, le drame, etc...), ce qui n'est pas un reproche, puisque j'ai adoré celui-ci. J'ai d'ailleurs lu Tes mots sur mes lèvres, parce que d'après ce que j'ai vu sur internet, Colleen Hoover en fait référence dans Hopeless sans le titrer, et ce que Colleen Hoover aime, j'aime (comment ça je suis obsédée par Colleen ? :) ).

Ce n'est pas un coup de coeur, mais il s'en rapproche fortement. Je l'ai par contre trouvé un peu longuet par moment, mais c'est aussi peut-être parce que je l'ai lu d'une traite.

Une famille belle et distinguée. Une île privée.
Une fille brillante, blessée ; un garçon passionné, engagé.
Un groupe de quatre adolescents - les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice.
Une révolution. Un accident. Un secret.
Mensonges sur mensonges.
Le grand amour. La vérité.





Cadence est une jeune fille de 17 ans issue d'une de ces familles riches, les Sinclair. Tous les étés, ses grands-parents, ses tantes, cousins, elle et sa mère se retrouvent sur leur île privée, où ils ont tous leurs propres maisons. Mais il y a deux ans, l'été de ses 15 ans, quelque chose lui est arrivé mais elle ne sait pas quoi, elle ne se rappelle de rien, elle a seulement quelques bribes de souvenirs qui lui revienne de temps à autres, et personne ne veut lui dire ce qu'il s'est passé, personne ne veut lui dire la vérité. Cette vérité qui va vous détruire autant qu'elle a détruite cette famille. Autant qu'elle m'a détruite.

On suit donc le périple de Cady à la recherche de la vérité, à la recherche de ses souvenirs que tout le monde lui cache. Sa mère a été bien claire, personne ne doit parler à Cady de cette été 15. Elle doit se souvenir d'elle-même, ce qu'elle finira par faire à la fin du livre. Et cette vérité est dure, elle est violente, elle va vous faire pleurer et souffrir. J'avais compris bien avant la fin ce qu'était cette vérité, et pourtant, j'ai pleuré. J'ai vraiment beaucoup pleuré malgré que j'avais tout compris une centaine de pages avant.

En lisant les premières pages, je n'étais pas certaine de l'aimer, le style de l'auteure ne me paraissait pas terrible, ce n'est pas le genre que l'on trouve partout. Mais ce style était finalement le seul possible pour ce livre. Ce style qui m'avait fait peur les trente premières pages m'a passionné et bouleversé.
J'ai aussi parfois été perdu entre les souvenirs et le présent. Parfois, Cady raconte des événements sans les dater, alors j'ai eu un peu de mal à savoir si certaines choses se passaient lors de l'été 15 ou l'été 17.

Mais vraiment, cette fin, cette vérité m'a bouleversée. Les détails que donne l'auteure sur cette vérité m'ont encore plus bouleversé. Ça a été dur à lire, et impossible d'empêcher mes larmes de couler. Je ne suis certainement pas ressortie indemne de cette lecture.

Au niveau du livre en lui-même, j'adore la couverture qui est en plus, la même que l'originale. J'ai beaucoup aimé aussi le fait qu'au début, on ait l'arbre généalogique de la famille, il m'a grandement aidé au début de ma lecture a comprendre qui était qui.

Au niveau de l'écriture, j'ai été beaucoup confuse sur certaines passages (été 15 ou été 17 ?). L'écriture peu commune m'a un peu gênée au début mais une fois qu'on s'y fait, je trouve qu'elle convient bien à l'histoire.

   Yannis vit à Marseille. Ses parents et sa petite sœur sont morts. Maintenant, il voit leurs fantômes un peu partout - peut-être qu'il devient fou? Quand il sort de chez lui, terrifié, son chien Happy à ses côtés, il découvre une ville prise d'assaut par les rats et les goélands, et par des jeunes prêts à tuer tous ceux qui ne font pas partie de leur bande. Yannis se cache, réussit à échapper aux patrouilles, à manger...

Mais à peine a-t-il retrouvé son meilleur ami que ce dernier se fait tuer sous ses yeux. Il décide alors de fuir Marseille et de s'accrocher à son dernier espoir: un rendez-vous fixé à Paris...


Chronique des autres tomes : Koridwen - Jules - Stéphane



Yannis habite dans les quartiers de Marseille et a comme les autres, vu sa famille s'éteindre. Il n'est pas seul, il a son chien Happy. Suite au message de Khronos, il décide de partir à Paris, mais pour ça il va lui falloir traverser un nombre important de villes avant d'y arriver. Il va notamment passer par Lyon où il va rencontrer François dans un R-Point. Il va aussi rencontrer Marco et Stéphane. Ils vont tous les quatre décider de partir pour Paris. Ils vont rencontrer là-bas Koridwen et Jules. Son histoire et celle de Stéphane sont assez similaires arrivé à un certain point du livre puisqu'ils passent beaucoup de temps ensemble.

Après la lecture de Stéphane, j'avais hâte de lire l'histoire de Yannis que j'avais beaucoup apprécié. J'ai malheureusement été légèrement déçue sur la personnalité de Yannis. Je n'ai pas réussi à le cerner. Je l'ai trouvé quelque peu immature. C'est probablement du à la différence d'écriture entre Vincent Villeminot et Florence Hinckel. Je le voyais plus mature, et ce n'est donc pas ce ressenti que j'ai eu en lisant ce livre. Mais je l'ai bien aimé. Pas autant que Stéphane (qui d'ailleurs j'ai l'impression d'être la seule à l'avoir adoré !) mais j'ai quand même passé un bon moment.

Contrairement à Stéphane et Koridwen, il ne veut pas se servir d'armes, il ne veut pas être un méchant, même si au final, il est bien obligé de se rendre compte qu'en ce monde apocalyptique, jouer au gentil n'est pas forcément le meilleur moyen de survivre, mais ça fait du bien de voir enfin un personnage humain, et qui ne se change pas en meurtrier du jour au lendemain, comme tous ces ados que l'ont voit dans les rues de Paris, ces pilleurs, et je crois que les pires sont bien les militaires. Je ne sais pas si l'armée se comporterait comme ça dans la vie réelle, mais ça fait peur, et je n'aurais pas aimé être à la place de Yannis et Marco.


Au niveau du livre en lui-même, j'aime beaucoup la couverture qui représente le personnage principal. Malheureusement, un point négatif, c'est qu'il y a un certain nombre de pages qui ne font pas parti de l'histoire à la fin. On a des extraits des trois autres livres ce qui prend une place importante. Je pensais avoir encore d'autres explications quand je me suis rendue compte que l'histoire était finie et que les autres pages n'étaient que des extraits.


Si je devais classer ces livres du meilleur au moins bien de mon point de vue, je dirais : Stéphane, Yannis, et je mettrais Jules et Kori à la même place.
J'aurais passé un bon moment avec cette série, certes, ce n'est pas un chef d’œuvre, mais l'idée est terriblement bonne, et je me relancerais dans cette aventure sans soucis s'ils devaient refaire une saga de ce genre.

   Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ?

Stéphane est la fille d'un célèbre épidémiologiste lyonnais. Convaincue qu'il a survécu à l'épidémie, elle ne veut pas rejoindre le groupe d'adolescents qui s'organisent pour survivre. Si son père ne revient pas ou si les pillards qui contrôlent le quartier arrivent avant lui, son dernier espoir résidera dans un rendez-vous fixé à Paris.


Chronique des autres tomes : Koridwen - Jules - Yannis

 

Jules habite à Paris et à l'habitude de passer ses journées sur l'ordinateur à jouer à WOT. Il est seul et ne sait pas si son frère de 17-18 ans a survécu. Il ne sait d'ailleurs pas si quelqu'un a survécu. Puis il prend son courage à deux mains pour aller chercher de quoi manger. Mais les rues ne sont faites que de rats et cadavres. Une odeur de morts règne dans la ville. Puis il aperçoit d'autres jeunes et apprend que les militaires se chargent de mettre en place des R-Points.
Jules se retrouve complètement seul alors il décide d'aller voir si ses grands-parents sont vivants puis en revenant de ce voyage de quelques jours, il trouve Alicia, un petite fille qui se trouvait dans un des appartements de son immeuble. Il va la prendre sous son aile et là, va commencer l'aventure.
Comme dans Koridwen, on apprend que des gangs dangereux d'adolescents se sont formés, il ont des armes et n'hésite à tirer sur personne. Heureusement pour lui, il va trouver des jeunes avec qui rester, et une communauté va se former.

J'ai bien aimé ce livre, mais j'ai trouvé un certain manque d'actions, probablement à cause du fait que Jules est pour la plupart du temps dans l'appartement et habite déjà à Paris. Il n'y avait donc pas grand chose à suivre contrairement aux autres bouquins. J'ai d'ailleurs trouvé certain passage long.

Je trouve Jules plus humain que Koridwen dans le sens où il n'ose pas de suite tirer sur des gens, il pense toujours beaucoup à "l'Avant".

En parlant de celle-ci, contrairement au livre lui étant consacré, j'ai bien aimé la fin de Jules, j'ai vraiment eu l'impression qu'il y en avait une ici. Mais j'ai toujours un certain problème de compréhension par rapport à la fin de Koridwen que je ne dirais pas pour ne pas spoiler.

Par contre, quelque chose m'a un peu énervé, c'est le Jérôme qui se prend pour le chef, et qu'il faut appeler comme tel, non mais sérieusement ? Les mec a quoi, 15-16 ans ? Je veux bien qu'on soit en temps de guerre, mais quand même, il n'est en rien supérieur aux autres.

Comme Koridwen, c'était une aventure sympa, mais ce n'est certainement pas mon préféré.

Au niveau du livre en lui-même, j'aime beaucoup la couverture qui représente le personnage principal. Malheureusement, un point négatif, c'est qu'il y a un certain nombre de pages qui ne font pas parti de l'histoire à la fin. On a des extraits des trois autres livres ce qui prend une place importante. Je pensais avoir encore d'autres explications quand je me suis rendue compte que l'histoire était finie et que les autres pages n'étaient que des extraits.

J'ai hésité entre 3 et 4 étoiles, mais ce livre en mérite tout de même 4, comme je l'ai dit, c'était une aventure sympa, et cette saga mérite amplement d'être lue.

Koridwen habite en Bretagne dans une ferme, elle a vu tous ses proches s'éteindre. Après avoir essayé de se protéger, certaines personnes lui veulent du mal, elle décide alors d'aller chercher Max, son cousin handicapé mental pour se rendre à Paris en tracteur pour le rendez-vous de Khronos le 24 décembre à minuit sous la plus vieille horloge de Paris.
On suit donc le périple de Koridwen de chez elle à Paris. Le "road trip" ne dure pas longtemps, on la retrouve donc à Paris une grande partie du roman. Elle va faire de bonnes rencontres comme des mauvaises, je dirais même très très mauvaises. Des gangs se sont créés un peu partout, et Kori sera en danger. Mais elle sait se défendre et elle a un but, un but plus important que tout le reste : remonter le temps. Pas forcément grâce à Khronos, mais grâce à sa grand-mère. Celle-ci était une guérisseuse mais aussi vu comme une sorcière. On en entend parler tout au long du roman de cette grand-mère puisqu'elle y joue un grand rôle. Grâce à ses remèdes, Kori va se sortir de certaines situations. Sa grand-mère lui a toujours répété qu'elle avait un rôle à jouer, elle en a même parlé à des amis que Kori rencontrera au fil du roman.
A un moment donné, nos quatre personnages se rencontrent, moments qui seront dans les quatre romans de quatre points de vue différents.

J'ai bien aimé ce livre, ce n'est pas le roman de l'année, mais j'ai passé un bon moment. Malheureusement pour moi, je ne me suis pas tellement attaché à Kori.

Il y a par contre quelque chose qui m'a un peu dérangé, bien que ce soit très minime, c'est le comportement de Kori en ce qui concerne les mecs. Quelle nana de 15 ans va, après avoir rencontré un garçon depuis 24-48h, se demander si elle est amoureuse ? Sans déconner, à ce niveau-là, j'ai eu l'impression de voir une enfant.
Et les armes, comme dans tous les livres "post-apocalyptique", sont énormément présentes, ainsi que les gangs et les psychopathes, ce que je n'aime pas beaucoup beaucoup, mais qui n'est pas un problème spécifique à ce livre puisque c'est toujours le cas dans ce genre de romans. J'aurais seulement préféré que tous ces ados aient un peu moins de facilité a tirer sur n'importe qui.

Et puis la fin arrive. Suivie d'une grande déception. Alors pourquoi ? Déjà parce que je l'avais prédit depuis le début, donc aucune surprise. Puis parce que ce n'est en rien cohérent aux fins des autres romans.


Au niveau du livre en lui-même, j'aime beaucoup la couverture qui représente le personnage principal. Malheureusement, un point négatif, c'est qu'il y a un certain nombre de pages qui ne font pas parti de l'histoire à la fin. On a des extraits des trois autres livres ce qui prend une place importante. Je pensais avoir encore d'autres explications quand je me suis rendue compte que l'histoire était finie et que les autres pages n'étaient que des extraits.

Je lui donne tout de même 4 étoiles puisque j'ai passé un réel bon moment, seulement la fin m'a énormément déçue, mais si je passe outre ça, l'histoire est pas mal et mérite d'être lue. C'est surtout le concept qui n'est pas mal, quatre personnages, quatre histoires, quatre auteurs, deux maisons d'éditions et un même monde, c'est original et si vous n'aimez pas un "tome", vous pouvez aimer l'autre étant donné la différence du personnage et de l'auteur.

 Quand Tate Collins rencontre Miles Archer, elle sait que ce n'est pas le coup de foudre. Et pour cause, le beau pilote n'a de temps que pour les aventures sans lendemain. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur attraction mutuelle, aussi immédiate que brûlante. Alors pourquoi ne pas se laisser séduire, quand le sexe est si bon ? Pas d'attaches, simplement la passion... Leur arrangement semble parfait, tant que Tate accepte de respecter les deux règles de Miles : Pas de question sur le passé, Ne pas espérer de futur. Cependant, ils vont vite comprendre que le coeur ne suit pas d'autres règles que les siennes. L'amour, même quand il n'est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?



Je ne sais pas comment commencer cette chronique, alors je pense que tout va être brouillon.
Ce roman m'a détruite, il a pris mon coeur pour l'éclater en morceaux, il m'a fait sourire, il m'a fait pleurer, il m'a empêché de respirer.
Tout ce que je ressens est indescriptible, et c'est bien la première fois qu'un livre me met dans cet état. J'ai eu l'impression de retenir ma respiration tout au long de ma lecture. Comme la plupart des livres de Colleen Hoover, la première moitié est sympa, on sourit, on rit, on aime, et à partir de la seconde, tout s'effondre, on souffre, on pleure, on retient notre respiration, et une fois les larmes sortis, plus aucun moyen de s'en remettre.
Après quelques heures, j'ai toujours cette boule dans le ventre qui ne veut pas partir, et il me faudra surement quelques temps pour m'en remettre.

Si vous voulez vous lancer dans cette aventure qu'est ce livre, j'espère que votre coeur tiendra plus le coup que le mien, et attendez vous à une avalanche d'émotions.

 À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu'au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable... Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu'il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu'ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions.



Ah Colleen, Colleen, Colleen... Comment arrive-t-elle à me faire ressentir autant d'émotions différentes en quelques pages ? J'ai commencé par Hopeless que j'ai absolument A-DO-RE, autant l'histoire que la plume de l'auteure, j'ai donc décidé de lire ses autres œuvres, et dans quoi me suis-je embarquée ? Je suis bonne pour acheter ses livres à l'aveugle à l'avenir. J'adore le style de Colleen Hoover, elle me fait ressentir mais tellement de choses, c'est incroyable et indescriptible ! J'ai commencé ce livre dans la matinée, je l'ai terminé en fin d'après-midi avec seulement une pause à midi, c'est la toute première fois que je passe une journée entière sur un livre, sachant que je reste en général plutôt raisonnable, je me limite toujours à un certain nombre de pages, mais alors là, mission impossible ! A chaque fois je me disais "bon il faut que je le pose maintenant", tu parles... Mission impossible je vous dis.

J'avais peur ne pas aimer ce livre, d'ailleurs à la base je ne comptais même pas l'acheter pour une raison que je n'évoquerais pas puisque pour certaines personnes, c'est un spoiler, mais c'est après avoir découvert le style de Colleen que je me suis lancée, et je ne le regrette absolument pas.
Ses livres font rêver et pleurer en même temps, et je déteste Colleen Hoover autant que je l'aime de me faire ressentir autant de choses.
Toute la journée, j'ai senti mon coeur battre plus ou moins rapidement selon les émotions ressenties. Alors imaginez moi quand Ridge parle à Sidney "d'entendre" quelqu'un par les battements de son coeur, je peux vous dire que je me suis entendue toute la journée, sans même prononcer un seul mot, mes battements parlaient pour moi.

Enfin bref, encore un sans faute pour ma part de Colleen Hoover (combien de fois ai-je répété son nom au fil de cette chronique ?), et si vous ne connaissez pas encore cette auteure, il est temps de s'y mettre ! Oui, c'est un ordre :)

Je n'ai pas fait de chronique sur les deux tomes précédents, puisque j'ai lu cette trilogie comme s'il s'agissait d'un seul livre, surtout que ça se passe sur seulement deux semaines il me semble. Donc ma chronique ici sera pour la trilogie entière.

Mon avis est encore mitigé. Je me languissais de lire cette trilogie, après avoir vu les deux films que j'avais adorés, mais je ne sais pas encore quel est mon avis.
J'ai aimé ces livres au niveau de l'histoire et de l'originalité mais il y a certains points que je n'ai pas aimés.
Déjà, la naïveté de Gwendolyn... Elle a 16 ans, donc n'est plus une enfant, mais ses réflexions me font penser à ce qu'une enfant de 12-13 ans pourrait penser. C'est-à-dire que ça fait seulement quelques jours qu'elle a rencontré Gideon, qu'elle en est déjà totalement amoureuse et qu'elle serait prête à mourir pour lui. Pareil pour lui d'ailleurs. J'ai trouvé ça bien trop cucul la praline.
Donc au niveau des personnages, c'est pas trop ça, je n'ai pas pu m'attacher à Gwen, par contre j'ai bien aimé Leslie, et j'ai absolument adoré Xemerius ! Je pense qu'on aimerait tous avoir ce petit démon à nos côtés.

Sinon, au niveau de l'histoire, évidemment, j'ai bien aimé puisque c'est exactement la même que dans les films, qui d'ailleurs pour une fois, sont une superbe adaptation, c'est plutôt rare. Malheureusement, je savais donc ce qui allait se passer en général, sauf pour la fin du tome 3. Donc je ne sais pas si le fait d'avoir vu les films joue sur mon opinion, mais c'est vrai que de savoir la plupart des choses qui allaient arriver étaient au final plutôt déplaisant, puisque plus de suspense.

Au niveau de ma chronique, on dirait que je n'ai pas du tout aimé cette trilogie, mais non, je l'ai bien aimé. Ce n'est pas un coup de coeur, mais c'est plutôt plaisant à lire, mais je conseillerais ça pour les jeunes adolescents, qui eux, se retrouveront peut-être dans les personnages. 

 Dernier combat pour sauver l’humanité.
Les humains et les partials sont sur le point de se détruire. Le seul espoir : l’entraide et l’union. Mais la guerre a déjà commencé et rien ne pourra plus les arrêter. Pourtant, chaque camp a entre les mains le pouvoir de sauver l’autre. Plus que jamais, le temps presse : Kira doit trouver un moyen de protéger les deux espèces. Elle a une chance de sauver le Monde, mais cela pourrait lui coûter la vie. Lorsqu’une autre menace, ni humaine, ni partial apparaît : le Sanguinaire, un assassin qui écume le Midwest en ruines en tuant quiconque se trouve sur son passage.

Chronique du tome précédent.



Je pensais mettre 4 étoiles à ce dernier tome mais la fin mérite à elle seule une très grande étoile. Ni une fin malheureuse, ni une fin complètement heureuse, un juste milieu, et j'ai adoré ça.

Ce tome est à mon gout, moins bon que le précédent, et plusieurs points m'ont perturbés, en commençant par le fait que l'on suit beaucoup de personnages, c'est à dire que sur plusieurs chapitres différents, on va suivre à leurs tours Kira, Marcus, Haru, les sœurs de Kira, des groupes Partials, etc... Donc il faut bien suivre le parcours de chacun ou l'on risque de s'y perdre.
Ce qui m'a aussi perturbé, c'est le fait que dans le tome 2, Kira ne maîtrise pas tellement le lien et que dans celui-ci, elle le sent bien plus souvent. D'accord elle s'est entraînée avec Samm mais j'ai quand même l'impression que l'auteur a voulu un peu accélérer l'intrigue.


Ce que j'ai pas mal aimé, c'est le fait que pas mal de personnages meurent ou se blessent, l'auteur n'a pas peur de faire disparaître des personnages, et je trouve ça pas mal. Évidemment je n'aurais probablement pas dit ça si les personnages en question étaient ceux à qui je m'étais attaché...

On apprend aussi à mieux connaître certaines personnages, comme Heron. On comprend son attitude, et après l'avoir détesté, je l'ai finalement bien aimé. Et j'ai absolument adoré son attitude envers Calix que j'ai, elle, détesté !

Enfin bref, j'ai adoré cette série, malheureusement je n'ai pas adoré le style de l'auteur, mais je suis tout de même bien rentré dans l'histoire, j'ai bien fait de persévérer dans ma lecture du tome 1 qui au début me laisser dubitative.

Kira a trouvé un remède au virus du RM. Il coule dans le sang des Partials. Les nouveau-nés survivent, enfin. Si l’espèce humaine n’est plus directement menacée, les Partials le sont : ils meurent à l’âge de 20 ans. Kira doit cette fois sauver l’ennemi d’autrefois. Quête d’autant plus déchirante qu’elle est elle-même une Partial, qui doit trouver sa place dans ce monde fragmenté…




Chronique du tome précédent.



Encore une fois, je ne raconte pas l'histoire, puisque le résumé s'en charge à merveille.

Ayant eu des difficultés avec le début du tome 1 au niveau des nombreuses lenteurs, j'avais un peu peur de retrouver ces problèmes dans ce tome-ci et ce fut le cas pendant au moins les cents premières pages si ce n'est plus mais une fois arrivé dans l'action, je peux vous dire que je ne l'ai plus lâché et qu'en le refermant, j'ai direct pensé Coup de Cœur !
Je trouve ce tome meilleur que le premier, seuls les quelques passages concernant Marcus et Haru m'ont ennuyés à part le moment où on apprend quelques trucs avec Marcus et l'équipe de soldats. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler.

Et évidemment, ce tome aurait probablement était plus fade s'il n'y avait pas eu Samm... Aah Samm ! Je suis le genre de nana a dire que je n'aime pas toutes les histoires à fleur de peau ou même quelques peu romantiques, mais je crois bien être dans le déni, puisque la seule chose à laquelle je pensais dès que Kira et Samm se touchaient d'un peu trop près était "Allez sautez-vous dessus !!"... Oui bon d'accord, peut être un peu moins brutalement... Malheureusement et peut-être heureusement aussi, d'après les avis que j'ai vu sur le tome 3, Dan Wells n'approfondit pas tellement cette histoire, ce qui est peut-être bien pour avancer sur l'intrigue principale mais dans ce cas-là, il n'aurait pas du la commencer. Je verrais bien.


Je suis contente d'avoir persévéré en lisant le premier tome, j'aurais manqué une superbe lecture.

Je n'ai pas besoin de raconter l'histoire puisque le résumé le fait déjà suffisamment.

Si on m'avait dit que je mettrais 4 étoiles à ce roman au moment où je l'ai commencé, je n'y aurais absolument pas cru. Je lui aurais probablement mis 2-3 étoiles. J'ai trouvé le début super long, beaucoup trop de descriptions et de textes ne servant à rien, jusqu'à ce que j'arrive vers les 250 pages, au moment où Samm débarque. Enfin de l'action ! Et depuis ce moment-là, je suis complètement accro.
J'avais énormément de mal à m'attacher aux personnages, tout était flou, et maintenant je me surprend moi-même à bien les aimer, et évidemment à adorer Samm, et à me languir de dévorer les deux derniers tomes.


Je ne suis pas fan de l'écriture de Dan Wells, mais l'histoire me plaît énormément. Si vous avez les mêmes impressions que moi au début, je vous conseille fortement de ne pas abandonner, il en vaut vraiment le coup.

Trois mois se sont écoulés depuis qu'Amy s'est échappée de New Hope. Depuis qu'elle a vu Baby ou Kay ou Ray pour la dernière fois. Elle survit seule, comme elle le faisait avant d'être "sauvée" et emmenée dans ce qu'elle croyait être un endroit sûr. Même alors qu'elle recherche de nouvelles provisions, la voix de son ancienne camarade Kay retentit grâce à l'oreillette qu'elle possède depuis son départ. Et, d'un ton désespérée, Kay lui murmure quatre mots, qu'Amy espérait ne jamais entendre : Dr. Reynolds détient Baby. Une course contre la montre démarre, car Baby est en grand danger, sa vie est menacée par le docteur qui a aidé à la fin du monde. Pour sauver la vie de Baby, Amy va devoir se rendre jusqu'à Fort Black, une ancienne prison transformée en une colonie de survivants où elle devra trouver Ken - le frère de Kay - car il détient la solution pour la survie de Baby. Mais avant qu'elle puisse faire quoi que ce soit, elle devra survivre dans le plus sombre des endroits. Le moindre faux pas coûterait non seulement la vie de Baby et d'Amy mais menacerait également la survie des gens dans le Monde d'Après.


Chronique du tome précédent.



Comme le premier, j'ai adoré ce deuxième et dernier tome, et j'en aurais bien demandé un troisième.

On retrouve donc Amy trois mois après les événements du premier tome, et on découvre un nouvel endroit évoqué dans le tome précédent, Fort Black. Et évidemment on rencontre de nouveaux personnages bons comme mauvais voire vraiment mauvais et on oublie quelque peu les personnages du premier tome à part Amy évidemment et Baby malgré qu'on ne la voit que très très peu, elle est évidemment évoquée.
Dans ce tome, Amy va essayer de trouver la seule personne qui pourrait aider Baby a sortir de New Hope après que le Dr. Reynolds ait encore fait des siennes. D'ailleurs ce Reynolds, quelle pourriture ! Et des pourritures, en veux-tu en voila dans ce tome. Mais il faut des gentils aussi, et j'ai adoré Jacks mais surtout Brenna, cette battante au grand cœur.

Seule la fin me laisse sur ma faim et des questions se posent toujours dans ma tête. Tant de questions auxquelles j'aurais aimé des réponses, peut-être pas dans un tome 3 mais une centaine de pages en plus n'auraient pas été de trop voire même un épilogue quelques années plus tard. C'est le seul point négatif que je peux lui trouver.

Ce que j'ai aimé aussi, c'est le fait que l'auteure n'ait pas peur de choquer et d'évoquer des histoires de viols et de meurtres dans un roman visant les ados. Ça rend l'histoire encore plus crédible à mes yeux.

En bref, encore un coup de cœur, tellement qu'en refermant le livre, j'avais qu'une seule envie, le recommencer, j'ai d'ailleurs relu quelques passages avant de me forcer à le poser une bonne fois pour toutes. 

C'est l'histoire d'une jeune fille de 16/17 ans qui vit avec Baby, une petite fille orpheline dans un monde post-apocalyptique, ravagé par des sortes d'aliens, ces créatures vertes qui dévorent tout sur leur passage. Le seul moyen de leur échapper est de faire le moindre bruit possible, il faut apprendre à ne plus parler, ne plus marcher de peur de faire grincer le sol, ou d'avoir le pas un peu trop lourd, et surtout, il faut apprendre a vivre seul en croyant que le monde autour de nous est complètement détruit et que seul quelques personnes ont survécus.
C'est ce que vivent Amy et Baby depuis 3 ans maintenant, elles ne parlent jamais, elles se sont inventés une langue : la langue des signes modifiées. Elles doivent marcher pieds-nus et surtout, ne pas sortir en plein jour et éviter les rayons de la lune la nuit. Les Floraes, ces créatures cannibales attaquent quand elles entendent du bruit, on peut se trouver à quelques centimètres d'eux, tant qu'on ne fait pas de bruit,elles  ne nous repèrent pas à moins évidemment, de se trouver en pleine lumière.

Ce roman m'a passionné du début jusqu'à la fin. Non, ce n'est pas une histoire de petits aliens verts aux grandes antennes, c'est bien plus profond que ça, il y a une histoire au delà de ce que l'on croit.

Au niveau des personnages, j'ai bien aimé Amy, sa force est impressionnante, elle s'est plutôt vite adaptée au nouveau monde qui s'est présenté à elle. Évidemment au début elle a eu du mal, mais qui n'aurait pas flippé quand vous vous croyait être le dernier être humain de votre pays voire du monde ? Et puis elle a rencontré Baby. Sans elle, je ne sais pas vraiment ce qu'elle serait devenue. Serait-elle devenu une personne sans cœur à force de voir tout son monde s'écrouler sans personne sur qui se reposer ? Ou aurait-elle tout abandonner ? Je ne sais pas, et je dois dire que j'adore la complicité entre les deux. Amy a pratiquement élevé Baby, je dirais même qu'elle l'a carrément élevé, et même si elle ne sait pas parler à voix haute, elle a quand même appris un langage qu'elle maîtrise à la perfection.
Tout au long du roman, j'ai eu peur qu'Amy perde sa petit sœur d'adoption, et j'ai encore plus eu peur lors de certains évènements à New Hope.
En parlant de Baby, j'avais peur, avant de commencer ce livre, de ne pas aimer ce nom, et de le trouver ridicule, mais finalement, je trouverais ça encore plus ridicule de l'appeler autrement. Comment Amy était-elle censé l'appeler ? Elle n'avait pas le temps de lui trouver un nom et encore moins d'apprendre le signe de toutes les lettres pour épeler le nom en question. On apprend d'ailleurs à un moment son vrai nom, et j'espère que dans le tome 2, elle répondra toujours à son nom initial, qui est Baby pour moi, puisque je ne veux pas qu'elle perde sa complicité avec Amy.

Pour finir, j'avais lu sur une critique de quelqu'un qu'en arrêtant de lire, on risquait de faire le moins de bruit possible, de ne plus parler, etc... Et ben figurez-vous que c'est exactement ce qui m'est arrivé, à ma première lecture, en refermant le livre, j'avais l'impression qu'il ne fallait plus que je parle, ou que je fasse le moindre bruit, j'avais même l'impression de devoir parler en langue des signes.
Je recommanderais ce roman à toute personne aimant le style post-apocalyptique, dystopie, et pourquoi pas à ceux qui aiment The Walking Dead, ça m'y a fait pas mal penser à certains moments, surtout en ce qui concerne New Hope qui m'a beaucoup fait penser au sanctuaire de la saison 4 (il me semble).
 

Chronique du tome précédent.


Et voilà, j'ai fini cette saga pour de bon... enfin pour deux ans minium, j'attends déjà avec impatience Lady Midnight et je me demande bien comment je vais faire d'ici 2017 minimum sans les merveilleuses histoires de Cassandra Clare.

Ce tome m'a mise dans tous mes états, a rempli de joie et détruit mon cœur en même temps, j'ai vécu tellement de choses à travers cette lecture, je ne suis même pas sur de pouvoir poser des mots sur mes ressentis. En passant de la saga de base à celle-ci, j'avais peur de ne pas me faire aux personnages vu l'admiration que je porte à ceux de TMI, mais je ne pensais certainement pas m'attacher autant à ces nouveaux personnages, ils ont tous touchés une partie de mon être, que ce soit Will, Jem, Tessa, Charlotte, Henry, Sophie, les Lightwood, etc..
En lisant le premier tome, je me suis dit que jamais je ne pourrais aimer une saga autant que je l'ai fait avec TMI, mais en lisant le deuxième et troisième tomes, je me suis rendu compte à quel point j'avais tort.


Risque de gros spoiler dans tout ce qui va suivre !!


J'ai été émotionnellement détruite à tellement de moments, que les larmes coulaient sans même que je puisse les contrôler. La transformation de Jem, la mort de Will, les retrouvailles entre Jem et Tessa... En retrouvant Tessa à la fin du roman, on voit qu'elle a changé, qu'elle a vécu des choses énormes, la perte de ses deux grands amours, de ses enfants, de ses petits enfants, de tous ses êtres proches à part Magnus (Ah ce cher Magnus, que ferait-on sans lui ?) et ces belles retrouvailles envers elle et Jem, comme au premier jour, comme il y a 130 et quelques années auparavant, comme si le temps ne s'était jamais écoulé et qu'une nouvelle vie l'attendait, malheureusement encore avec un être mortel. La seule chose rassurante est le fait que Magnus et elle vivent à présent presque la même vie, tous les deux avec un "jeune" chasseur d'ombre, puis ils se retrouveront encore tous les deux seuls dans quelques années, mais au moins ils seront seuls ensemble.

J'ai tellement de mal à retranscrire tout ce qui me passe par la tête, toute la joie et la souffrance que j'ai réellement ressenti pendant ma lecture, j'en ai encore la boule au ventre d'écrire tout ça.

J'ai du coup relu le passage entre Jem, Tessa et Clary dans le tome 6 de TMI que j'avais lu auparavant sans connaître les personnages mais en ayant tout de même compris qui ils étaient, et j'ai vu ce passage tellement différemment, maintenant je vois Jace comme l'arrière [...] arrière petit fils de Tessa, Clary en arrière [...] arrière petite fille de Charlotte et Henri qui merci à lui pour ses superbes inventions, et pareil pour les Lightwood qui au début de ma lecture, je n'aurais jamais pu me douter que leur ancêtre était une ancienne domestique devenue chasseuse d'ombres. J'aimerais tellement que Jace apprenne qui est Tessa, mais ils ne pourraient malgré tout jamais connaître ni comprendre tout ce qu'elle a vécu. Toutes ces familles étaient soudées dans le passé à Londres et le sont toujours dans le présent à New-York, et le seront probablement encore dans le futur avec les Carstairs et les Blackthorn.

Cassandra Clare m'a appris tellement de choses, je ne pourrais jamais l'en remercier assez, elle m'a appris le courage, le vrai bonheur et la vraie souffrance, et surtout, elle m'a appris à ressentir ces énormes émotions à travers un blocs de papiers, et je ne pourrais jamais lui en être assez reconnaissante, elle a créé un monde qui ne quittera jamais mon être, et merci à elle puisque maintenant j'ai envie de revenir dans les années 1870-80...