Chronique du tome précédent.


Mon Avis :

Après avoir beaucoup aimé le premier tome, et surtout aimé l'originalité de cette série, qui mélange contes, dystopie et science fiction, j'ai été très déçue par celui-ci.
Je me suis ennuyée tout au long de ma lecture, et je dois même avouer que mes yeux se fermaient tout seul, alors que ça ne m'arrive jamais pendant mes lectures. Mon objectif était devenu de le finir le plus vite possible pour pouvoir passer à autre chose.

Dans ce deuxième tome, on fait la connaissance de Scarlet (réécriture de Chaperon Rouge), une jeune femme française de 17 ans à la recherche de sa grand-mère mystérieusement disparue depuis une dizaine de jours.
Mais on retrouve aussi Cinder, qui s'est évadée de prison avec Carswell Thorne, un autre détenu qu'elle a emmené avec elle dans son périple. Elle va essayer de retrouver la grand-mère de Scarlet pour qu'elle lui en apprenne plus sur les révélations de la fin du premier tome, et c'est comme ça que les deux jeunes filles vont faire connaissance... à la fin du livre.

Ce tome est parti beaucoup trop loin pour moi, entre les vaisseaux, les modifications génétiques pour transformer des lunaires en sorte de loups, la romance (vraiment pas terrible soi dit en passant), vraiment je n'ai pas du tout accroché. En fait, je trouve qu'il n'y a plus grand chose à voir avec le premier tome.

Ma lecture n'a duré que deux jours, mais j'ai eu l'impression qu'elle a duré une éternité ! Ces 480 pages se déroulent en seulement une semaine, alors il ne se passe quasiment rien pendant les trois tiers. Vraiment, j'ai ce sentiment de vide en y pensant.

J'avais envie de lui mettre trois étoiles, parce que l'histoire de base m'avait tout de même plu, mais je ne peux vraiment pas lui en mettre plus de deux. Je me suis vraiment ennuyée, et je le regrette beaucoup puisque j'aurais adoré avoir toute la série dans ma bibliothèque, surtout vu le nombre d'avis positifs qui circulent sur la blogo.

Mon Avis :

Je n'ai jamais vraiment été attiré par les réécritures de contes, n'aimant pas spécialement les contes à la base, je ne voyais pas vraiment ce qu'il pourrait y avoir d'intéressant à lire des réécritures de ces derniers. Puis ces derniers mois, j'ai commencé à être attirée par ce livre, à force de voir passer que des avis positifs, mais je ne savais pas vraiment de quoi il parlait. Je savais qu'il y avait une histoire de cyborgs, et qu'il y avait de la science-fiction, c'est tout. Je ne comptais pas me le procurer avant un moment, comme chaque livre de ma WishList, ils y restent en général quelques mois, mais j'ai soudainement eu envie de le lire, et la couverture y est pour quelque chose, je dois bien l'avouer. Je l'ai donc acheté, et je me suis directement ruée dessus et je ne le regrette pas du tout !

Beaucoup de personnes m'avaient personnellement vanté les mérites de ce livre, j'avais donc peur d'être déçue, surtout que j'ai beaucoup de mal à me concentrer en ce moment, donc je n'arrive pas trop à rentrer dans de nouveaux univers, mais j'ai tout de même accroché à ce premier tome, et j'ai hâte de pouvoir me procurer le second !

L'histoire est originale, l'auteure mélange conte, science-fiction, dystopie, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ça donne un super résultat !

On suit Cinder, une jeune femme qui a reçu des greffes de parties mécaniques dans sa jeune adolescence, faisant d'elle une cyborg. Elle vit à Néo-Beijing, dans la communauté orientale, en l'an 126 TE, 126 ans après la quatrième guerre mondiale. A présent, l'humanité cohabite ensemble, peu importe les origines ou les croyances, ou même la nature de chacun, il y a humains, androïdes, cyborgs, et ils utilisent de nouvelles technologies, telles que les hovers, les holocrans, les minicrans. Chaque personne porte des puces d'identifications et chaque androïde porte des puces de personnalités.
Voilà pour le côté dystopie.

Le côté science-fiction vient avec une des menaces de l'histoire : les Lunaires. Des années auparavant, des Terriens se sont installés sur la Lune créant une nouvelle espèce humaine douée de pouvoirs magnétiques. Ils peuvent influencer les pensées d'autres personnes, et c'est comme ça que la Reine Levana gouverne et a le pouvoir sur le peuple.
Avec le peuple Lunaire vient la deuxième menace. Sans le savoir, ils ont amené une maladie mortelle : la létumose. Depuis ce jour, une véritable épidémie fait rage sur Terre, sans qu'aucun remède n'ait jamais été trouvé.

Je vais m'arrêter là pour le résumé, je ne veux pas risquer de spoiler quoi que ce soit.

Je me suis attachée à Cinder, cette jeune femme qui vit avec Adri, son horrible belle-mère ainsi qu'avec ses deux demi-sœurs, Pearl, aussi terrible que sa mère et Peony qui contrairement au reste de la famille, adore Cinder.
Cinder est une jeune femme forte, qui a vécu de terribles choses dans sa courte vie, et qui n'en a malheureusement pas fini. Elle est mécanicienne au marché, et est toujours accompagnée de l'androïde de la famille, Iko. Elle n'a pas d'amis du fait de sa nature de cyborg que personne n'ose vraiment approcher, ne la voyant pas comme humaine.
J'ai aussi bien aimé le Prince Kai, il n'est pas le cliché du prince charmant, c'est tout simplement un jeune homme qui doit prendre le pouvoir d'une communauté entière beaucoup trop tôt et qui a beaucoup trop de poids sur les épaules pour quelqu'un d'aussi jeune.
Tous les personnages ont leur propre charme, et j'ai beaucoup aimé le Docteur Erland que j'espère revoir dans les prochains tomes.
Mais il y a aussi des personnages détestables, tels que Sybil la thaumaturge de la Reine Levana, ainsi que cette dernière. Aah, la Reine Levana... Une personne absolument détestable, sans charme réel, et qui utilise son pouvoir de magnétisme sur son peuple ainsi que sur les Terriens pour se faire aimer et se faire obéir. J'ai d'ailleurs hâte de lire le court livre qui lui est dédié.

Pour conclure cette chronique (inhabituellement) longue, c'est une nouvelle dystopie que je vais pouvoir ajouter à ma bibliothèque puisque je compte bien lire toute la série. Mais contrairement aux dystopies déjà lu telles que Hunger Games, Divergente, ou encore Le Labyrinthe, elle se démarque complètement grâce aux différents genres qu'elle mélange. Je n'avais encore jamais lu de livres mélangeant réécriture de conte, science-fiction et dystopie en un seul livre.

Je le recommanderais donc à 200 %, même si vous n'aimez pas spécialement les contes comme moi, ce côté n'est absolument pas gênant, et le mélange de genres en fait une œuvre unique !